Publié le juin 13th, 2022 | par Carrefour des Chrétiens Inclusifs
0Thérapies de conversion en Belgique
Cette étude publiée au mois de mai 2022 en Belgique par le Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation cite des membres du CCI comme références.
Le 25 janvier 2022, la France adoptait une loi interdisant les « thérapies de conversion ».1 L’hexagone suit ainsi l’exemple de l’Allemagne (2020), de Malte (2016) et de plusieurs régions espagnoles. Le Royaume-Uni devrait l’interdire prochainement. Au niveau européen, le Parlement européen appelait en 2018 tous les États membres à interdire ces thérapies ainsi que la pathologisation de la transidentité 2.3 Dans les grandes lignes, les « thérapies de conversion » sont des pratiques visant à changer ou supprimer l’orientation sexuelle d’une personne ou son identité de genre. Elles peuvent prendre plusieurs formes allant de la table de discussion aux traitements médicamenteux ou aux séances d’exorcisme. Ces pratiques ont connu un premier essor aux États-Unis où près de 700 000 personnes les auraient subies.4 Peu à peu, elles se sont répandues en Europe. En Belgique, la situation est floue. Il y a en effet très peu, voire aucun témoignage direct révélant l’existence de ces « thérapies » dans le plat pays. Seule la dramatique affaire de Layla Achichi en 2009 a été médiatisée. Cette jeune fille est décédée à Anvers après une séance d’exorcisme visant à modifier son orientation sexuelle. S’il existe bien en Belgique une volonté politique d’interdire ces « thérapies », il y a donc un manque de données et de témoignages. Un projet de loi avait été…
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